- grêlon
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• XVIe; de 1. grêle♦ Grain de glace qui tombe pendant une averse de grêle. Des grêlons gros comme des œufs de pigeon. Plantes hachées par les grêlons. « La nuit n'était plus si sombre, les grêlons l'éclairaient de rayures pâles, innombrables » (Zola).grêlonn. m. Glaçon constitutif de la grêle.⇒GRÊLON, subst. masc.Grain de glace de diamètre variable dont la chute en abondance constitue la grêle. Les grêlons cinglaient dru; ils tintaient sur les tuiles, et rebondissaient dans la rue, comme des grains de plomb (ROLLAND, J.-Chr., Révolte, 1907, p. 583). Il tombe des grelons plus gros que des œufs de poule (GIONO, Baumugnes, 1929, p. 110) :• Une grêle d'une violence extrême assaillit les voyageurs, et les força de chercher un abri sous des roches. Ce n'étaient pas des grêlons, mais de véritables plaques de glace, larges comme la main, qui se précipitaient des nuages orageux.VERNE, Enf. cap. Grant, t. 2, 1868, p. 199.— P. compar. Une gerbe de pierraille retomba sur nous en lourds grêlons (DORGELÈS, Croix de bois, 1919, p. 157).Prononc. et Orth. : [
] et [
-]. Ds Ac. 1740-1932. Étymol. et Hist. Av. 1626 greslon « grain de grêle » (J. PUSSOT, Journalier, p. 62 ds GDF. Compl.). Dér. de grêle; suff. -on. Fréq. abs. littér. : 44.
grêlon [gʀɛlɔ̃] n. m.ÉTYM. Av. 1626; de 1. grêle.❖♦ Grain d'eau congelée qui tombe lorsqu'il grêle. || D'énormes grêlons, des grêlons de la taille d'un œuf de pigeon. || Potager saccagé par les grêlons (→ 1. Grêle, cit. 1).1 La violence de l'ouragan augmentant encore, toutes les vitres de la fenêtre furent brisées, et la force acquise était telle, qu'un grêlon alla casser une cruche, pendant que d'autres roulaient jusqu'au matelas du mort.Zola, la Terre, II, II.1.1 En voyant tomber ces grêlons, dont quelques-uns avaient la grosseur d'un œuf de pigeon, Pencroff n'eut qu'une idée : c'est que son champ de blé courait les dangers les plus sérieux.J. Verne, l'Île mystérieuse, t. I, p. 414.2 Le tonnerre se mit à bavarder d'un bout à l'autre du ciel. Puis, sur un appel plus violent, quelques grêlons roulèrent, mais sans trop de mal pour les fleurs.Alain, Propos, 11 juin 1910, Prairial.❖HOM. Formes du v. 2. Grêler.
Encyclopédie Universelle. 2012.